Ne pas mettre " tous ses oeufs dans le même panier" est un adage aussi connu qu'important. Il est autant valable au sein d'une classe d'actifs que dans la diversification de son portefeuille d'investissement.
Dans cet article, nous allons préciser les caractéristiques des trois principales classes d'actifs :
Les actions sont la classe d'actifs la plus connue et la plus courante. Les actions sont des titres de propriété d’une entreprise qui s'échangent sur un marché organisé, telle une bourse, ou hors marché (de gré à gré). Lors d'une transaction, l'offre et la demande font varier le prix et donc le potentiel de gain ou perte.
Les actions sont caractérisées par un potentiel de rendement important que peut générer certaines entreprises ainsi qu'un niveau élevé de spéculation possible. Cette classe présente également la plus grosse volatilité et ainsi la plus grosse perte potentielle.
Le risque de volatilité est bien plus élevé que pour les autres classes d'actifs, comme le montrent les nombreuses krachs boursiers vécus depuis 50 ans. Avoir 100 % de son portefeuille investi en actions représente un risque important. Une énorme perte peut en résulter, comme cela a été le cas pour les investisseurs en actions lors de la crise financière de 2008/2009.
Une obligation est une créance envers une société. C'est un titre négociable représentant un emprunt rémunérant un intérêt.
Le taux d’intérêt est connu à l’avance, tout comme la durée du prêt (échéance) et la date de versement des intérêts.
Contrairement aux actions, vous ne détenez pas de titre de propriété. Le versement des intérêts au détenteur d’une obligation n’est pas conditionné à la situation financière de son émetteur, soit aux résultats financiers d’une entreprise par exemple.
Cette classe d’actifs est historiquement moins performante mais aussi moins volatile. Étant donné le niveau des taux d'intérêts actuel, seul es les obligations risquées et dans diverses devises présentent des profils rémunérateurs.
Il y a deux façon d'investir dans l'immobilier :
Données 2019 SIX (Swiss Exchange SA)
L’intégration de biens immobiliers dans un portefeuille permet de diversifier son risque tout en optimisant son rendement et en réduisant sa volatilité.
L’immobilier a donc un rôle prépondérant à jouer. Diverses études démontrent que la pondération idéale de l'actif immobilier dans un portefeuille est de l'ordre de 15 à 20%. D'autres études parlent même d'une fourchette de 30% à 40% d'actif immobilier dépendant de la considération nationale ou internationale des autres actifs financiers détenus.
Cette classe d'actif figure parmi les favorites que les investisseurs avisés envisagent pour une allocation. Les raisons sont diverses :
Paradoxalement, cette classe d'actif est souvent sous-pondérée dans les portefeuilles. Et cela malgré ses avantages et le fait qu’il soit possible d’y investir directement ou indirectement sous de nombreuses formes (crowdfunding immobilier, fonds immobiliers, ETF, sociétés immobilières cotées, etc.)
La pondération de ces différentes classes d'actifs à intégrer dans un portefeuille va majoritairement dépendre du niveau de risque que l'investisseur est prêt à accepter.
En intégrant de l'immobilier dans son portefeuille, un investisseur va pouvoir diversifier son risque. En revanche, il faut noter que le marché de l’immobilier titrisé présente moins d'avantages puisqu'il est corrélé avec les marchés financiers sur lesquels les titres sont traités.
Il est également important de diversifier ses investissements en immobilier.
Aucune classe d’actifs n'est sans risque. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, il est intéressant de détenir un éventail d'obligations, d'actions et d'immobilier pour réduire le niveau de risque global de son portefeuille. Cela confère une stabilité relative en cas de baisse de certains marchés par rapport à d'autres.
L'investissement en immobilier direct a des avantages indéniables dans la diversification d'un portefeuille. Considérant le rendement ajusté au risque, l'immobilier présente les meilleures caractéristiques et devrait être favorisé lors de la décision d'allocation. Le taux d'intérêt actuel offert et la conjoncture continuent de stimuler fortement l'attrait de cette classe d'actifs.
Avant l'apparition du crowdfunding immobilier, il était difficile d'investir directement dans l’immobilier (apport de capitaux initiaux importants, cadre légale rigide, coordination des différents intervenants, réservé aux initiés).
Dans ce prochain article, Imvesters passe en revue les avantages des solutions d'investissement direct et du crowdfunding immobilier : https://blog.imvesters.ch/imvesters-les-avantages-dinvestir-avec-notre-plateforme-de-crowdfunding-immobilier.