En Suisse, rares sont ceux qui peuvent se targuer d’avoir pu concrétiser le rêve de devenir propriétaire. Les prix en constante augmentation, ainsi que les difficultés à obtenir un financement en sont pour beaucoup.

D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Seuls un tiers des Suisses sont propriétaires, ce qui constitue purement et simplement l’un des taux les plus bas d’Europe.

Quelles sont les barrières à franchir ?

  • Apport de capitaux initiaux importants
  • Conditions d'éligibilité restrictives
  • Cadre légale rigide
  • Coordination des différents intervenants (courtier(s), notaire, banque, ...)
  • Réservé aux initiés

ET Ensuite ?

Une fois l’objet tant convoité déniché, les fonds propres nécessaires rassemblés, le financement obtenu et l’acte de vente signé chez le notaire, il s’agira de ne pas concrétiser l’imprudence de croire que le plus dur est derrière vous.

En effet, l’achat d’un bien immobilier pourrait, à bien des égards, se comparer à l’achat d’une automobile. Il n’est pas tout de l’acheter, mais l’entretenir constituera sans équivoque un impératif si l’on veut en conserver la valeur ou en prolonger la durée de vie.

Les sommes à investir peuvent être considérables (exemples : réfection d’une toiture, assainissement d’une installation de chauffage, etc.). Une attitude proactive, se traduisant généralement par une stratégie d’investissement, est par conséquent vivement recommandée. Le risque de se retrouver dans une situation délicate (manque de cashflow par exemple, etc.) peut ainsi être considérablement diminué, et des alternatives envisagées/étudiées.

De plus, l’acquisition d’un bien immobilier ouvre de facto la porte à un statut fiscal particulier. Dès lors, outre la dimension purement « technique » de l’entretien, l’aspect fiscal doit impérativement être pris en compte dans l’élaboration d’une stratégie d’investissement.

En effet, la contrepartie aux revenus imposables générés par un bien immobilier, qu’ils soient fictifs (valeur locative) ou réels (revenu locatif), se matérialise, en autre, par le fait de pouvoir déduire les frais d’entretien. La réglementation quant à la déduction des frais d’entretien relatifs aux immeubles privés dresse plusieurs possibilités. La déduction forfaitaire peut être admise, sans justificatif, à hauteur d’un pourcentage donné. Cependant, ce dernier, calculé sur la valeur locative, peut varier selon l’âge du bien immobilier, et être exclu dans certain cas lorsque le revenu locatif dépasse une certaine limite. Dans l’hypothèse où le forfait serait exclu, ou dans la mesure le montant du forfait serait moins avantageux, c’est alors la méthode des frais effectifs avec pièces justificatives qui s’applique.

Il devient alors limpide que cet aspect doit impérativement être pris en compte dans l’élaboration d’une stratégie, afin de lisser/aménager les couts d’entretien dans une optique d’optimisation fiscale.

Ce qu’il faut retenir

Il est important de se faire accompagner par des professionnels dans chaque solution d’investissement.

Guide du Crowdfunding Immobilier en Suisse
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