Alors que les placements financiers classiques n’offrent plus de perspectives de rentabilité, les investisseurs cherchent à faire fructifier leur argent. Les actifs alternatifs sont donc privilégiés, quitte à prendre plus de risques.
Mais depuis la mi-janvier, la pandémie de Covid-19 a largement réduit les perspectives de reprise de l’économie mondiale rendant ainsi les investisseurs moins enclins à investir sur les supports à risques. À l’inverse, l’immobilier se porte bien et devient même une valeur refuge face aux actions boursières qui souffrent de leur volatilité.
Un marché financier qui dégénère
La bourse en chute libre
Sur le marché, c’est la panique depuis quelques semaines. Les bourses chutent de manière vertigineuse ; en un mois, le SMI affiche -27 % quand le DAX chute de 36 %, le DOW JONES de 31 %, le NASDAQ de 29 % et l’EURO STOXX 50 de 30 %.
Contrairement à la crise de 2008, ce n’est pas le Krach boursier qui cause la crise économique, mais la chute de l’activité économique qui cause le krach financier. Le problème qui se pose est donc le risque d’un cercle vicieux dans lequel le krach boursier freine davantage l’économie, rendant très difficile une reprise une fois que la vie aura repris son cours.
Vers la fermeture des marchés boursiers ?
Pour limiter les dégâts, certains réclament une fermeture des marchés boursiers. Le pas a même été franchi avec la fermeture de la bourse des Philippines du 17 au 19 mars. La bourse de Wall Street, quant à elle, a été suspendue 3 fois depuis le début de la crise. L’objectif de ces fermetures et suspensions est simplement de suspendre toutes les transactions afin d’éviter l’effondrement total des cours et une reprise plus difficile par la suite.
Pour certains acteurs, la fermeture des marchés n’est pas une nécessité, mais cela peut présenter certains avantages. Un responsable de la recherche d’une banque française qui souhaite rester anonyme estime que « Le cours d’une action est censé représenter le bénéfice futur de l’entreprise. Or pour cela, on a besoin d’informations de qualité, par exemple sur la durée des mesures prises par les gouvernements ou leur impact sur l’économie, ce qu’on ignore ». Ainsi, la suspension de la bourse pourrait au moins laisser le temps de voir la tendance.
Cette situation de panique générale du marché boursier démontre parfaitement la volatilité des actions et les risques encourus par les investisseurs.
Pourquoi l’immobilier ne souffre-t-il pas ?
Des taux au plus bas
Les banques centrales proposent d’ores et déjà des taux au plus bas, et elles continueront à le faire pour donner les moyens de distribuer de l’argent à des taux intéressants. L’objectif ainsi poursuivi est de relancer l’économie avec des crédits « pas chers ». Pour exemple, la Banque Centrale Européenne a annoncé le jeudi 12 mars le maintien de ses taux, qui sont déjà au plus bas. L’investissement immobilier sera donc favorisé grâce à des taux attractifs permettant une rentabilité intéressante.
La BNS annonce dans le communiqué de presse du 19 mars 2020 : « Le coronavirus place la société et l’économie suisse devant des défis hors du commun. L’incertitude s’est très fortement accrue à l’échelle de la planète, et les perspectives de l’économie mondiale comme de l’économie suisse se sont considérablement assombries. Le franc s’est de nouveau apprécié, et les marchés financiers mondiaux subissent une forte pression. Dans ce contexte exceptionnel, le cours expansionniste de la politique monétaire de la Banque nationale est d’autant plus nécessaire pour garantir des conditions monétaires appropriées en Suisse. La Banque nationale suisse (BNS) laisse inchangés, à −0,75%, son taux directeur et le taux d’intérêt négatif appliqué aux avoirs à vue à la BNS. »
Le locatif marqué par la stabilité
L’investissement locatif, surtout dans le résidentiel, est caractérisé par la stabilité de rendement. En effet, même en temps de crise, les locataires continuent à payer les loyers. C’est donc le strict inverse des actions d’une entreprise, qui dépendent directement des perspectives de rentabilité que celle-ci présente, ce qui peut basculer à tout moment. D’autre part, l’investissement locatif en crowdfunding apporte une assurance supplémentaire en répartissant le risque locatif sur l’ensemble des investisseurs d’un immeuble. La rentabilité est donc assurée.
Depuis peu, Imvesters propose d’investir en crowdfunding dans le Moulin de Cugy. Les investisseurs qui franchissent le pas n’accusent aucune perte financière et enregistrent un revenu de 7,29 % versé mensuellement, une rentabilité exceptionnelle et une solidité des commerces confirmée en temps de crise financière.
Cette rentabilité est possible graçe à une sélection rigoureuse et une analyse poussée des dossiers biens immobiliers.
Confinement
Même confiné chez soi, l'immobilier assure une sécurité financière non négligeable, il s'agit d'un bien de nécessité que tout le monde possède et les loyers doivent être payés. Bien que certains accords ont été décidés sur le paiement des loyers, la perte reste minime, la confédération soutient et protège l'économie de son pays.
Ce qu’il faut retenir
L’investissement dans l’immobilier locatif reste une valeur sûre, même en temps de crise, car il offre une excellente stabilité de rentabilité. En répartissant le risque locatif sur plusieurs locataires et propriétaires, le crowdfunding immobilier apporte une assurance supplémentaire, pour investir sereinement.